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(artistes)
  • Ô 25 Romy Alizée

    Romy Alizée est une artiste autodidacte franco-grecque. Elle réalise des œuvres faisant intervenir photographie, cinéma, performance, chant, radio et écriture, autour de sujets intimement liés à sa vie, brouillant ainsi la frontière entre réel et fiction. 

    Son travail, traversé par la question du regard, aborde les notions de subversion, de limite, de morale et d'empouvoirement. L'absurde et l’autodérision y jouent un rôle fondamental. Ses photographies ont notamment été exposées aux Rencontres d’Arles, aux Rencontres de La Jeune Photographie de Niort, et font régulièrement l’objet de publications web et papier. 

    Entre 2019 et 2023, elle coréalise avec Laure Giappiconi trois court-métrages tous primés en festivals. Début 2024, elle écrit avec Élisa Monteil le documentaire sonore C(h)oeur de sex worker, produit par France Culture et soutenu par La Scam.

    Romy travaille actuellement à l’adaptation en scénario de sa bande dessinée BAD WESTERN (éditions 476) ainsi que sur Vertige, une série photo qui convoque érotisme et culture montagnarde.

    romyalizee.fr
    @romixalizee

  • Ô 11 Émeline Amétis

    Émeline Amétis est une artiste franco-caribéenne née à Villepinte (93) en 1992. Elle vit et travaille entre Arles et Paris. Après avoir passé quelques années à occuper un poste de journaliste au sein de différentes rédactions parisiennes, elle intègre l’École Nationale Supérieure de la Photographie à Arles, dont elle sort diplômée avec les félicitations du jury en juin 2024.

    Si ses expériences passées en faculté d’Histoire, en école de journalisme et dans les médias nourrissent sa réflexion et sa méthode de production documentaire, c’est à Arles qu’elle développe une approche plasticienne de la photographie. Elle y découvre un goût pour les procédés alternatifs et pour l’installation qui lui permettent de penser de nouvelles façons d’articuler des récits et de construire une poétique de l’être.

    Son travail hybride d’artiste-archiviste interroge les rapports complexes que l’on peut entretenir avec une histoire riche et traumatique, des territoires et des identités multiples.

    emelineametis.cargo.site
    @lili.ametis

  • Ô 37 Siada Aminou

    Siada Aminou est une artiste et graphiste vivant en banlieue parisienne. Diplômée de l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne à Rennes, son travail se concentre principalement sur ses deux pays d’origine : le Bénin et le Togo. Ils sont à la fois son terrain de recherche historique, religieux, social, et sa source d’inspiration principale, de par la filiation qui la rattache à ces territoires.

    Par le biais du graphisme, de l’édition, de la peinture, de la céramique et de l’installation, elle renoue ses liens avec ces espaces et modifie le rapport qu’elle entretient avec eux.

    Son projet en cours Transcendence: beyond heaven, Love rend hommage à ses plus grandes inspirations, ses parents. À travers diverses formes et en constante évolution, Siada révèle des odes à l’amour et questionne la manière dont l’amour transcende la mort.

    @siadaminou

  • Ô 09 Mathilde Aplincourt

    Mathilde Aplincourt est autrice, réalisatrice et scripte. Son travail de cinéaste creuse les questions de l’amour, la norme et la liberté, via la fiction et le documentaire. Elle a à cœur d’imaginer de nouveaux itinéraires à ses personnages féminins, qu’elles soient duo vagabonde dans Notte Insonne, duo pour la vie dans L’été des sœurs tempête, incertaine dans La plus belle fille du Havre, ou marine perdue dans son vague à l’âme dans Armada. 

    Ses récits proposent un petit pas de côté par rapport au destin qu’on projette sur un personnage, par rapport à la norme que sa condition lui imposerait. 

    Elle accompagne également à la mise en scène d’autres réalisateur.ices grâce à mon métier de scripte, et elle développe actuellement son premier roman, Miette, à partir de carnets que je tiens depuis dix ans. Ce projet interroge l’aliénation liée à la condition féminine, la folie, celle qu’on se transmet, celle dont on guérit.

    @mathildeaplincourt

  • Ô 26 Andréanne Béguin

    Curatrice et critique d’art, Andréanne Béguin explore et joue avec les incohérences du système capitaliste et de la pensée logistique, par des confrontations avec des périodes historiques prémodernes. L’approche transhistorique et les changements de temporalité et d’échelle opérés, avec la complicité des artistes, permettent de faire jaillir, dans le creux de l’Histoire, de nouveaux récits et contre-discours.

    Diplômée de Sciences Po Paris, de la Sorbonne et du Royal College of Art de Londres, elle a été assistante commissaire au Barbican Centre, et pour la 34e Biennale de Sao Paulo. Elle a été commissaire associée au Cneai, Paris.

    En tant que commissaire indépendante, elle a été invitée à Gasworks, Londres (2021), au CEAAC, Strasbourg (2021), au Centre Tignous, Montreuil (2023), à la Graineterie, Houilles (2024), à l’Espace le Carré, Lille (2024), à Mécènes du Sud, Montpellier (2024), à la Maison du Danemark, Paris (2024). Elle a été en résidence aux Beaux-Arts de Paris (2022-2023), à la Maison Populaire, Montreuil (2024), à 40mcube, Rennes (2024). Elle est lauréate du programme CURA du Cnap avec la Scène Nationale Carré-Colonnes (2024-2025), du programme Nouveau Grand Tour de l’Institut Français des Pays-Bas (2024).

    andreannebeguin.com
    @andreannebeguin

  • Ô 29 Olivier Bémer

    Au travers de films, d’installations, d’objets et d’images, son travail explore notre relation aux outils technologiques en tant que moyen de représentation, et dépeint une réalité frelatée dans laquelle des archétypes simulent mais échouent à représenter.

    En utilisant des outils à contre emploi ou au moyen de mise en scène absurde, ses installations s’amusent à détourner la forme de la fonction et la machine de l’apprentissage. Son travail cherche à envisager la technique non pas comme le fruit d’un « génie humain », mais comme le symptôme de notre profonde inadaptation au monde. Un gigantesque appareil orthopédique.

    Dans un environnement de plus en plus rationalisé par la numérisation des échanges, des paradoxes émergent ici et là d’un océan statistique saturé d’informations. Si bien que les objets nous pré-mâchent le réel pour le rendre plus digeste au risque d’en ôter le goût. L’oisiveté est alors abandonnée au profit de chemins mieux balisés – confortables mais très empruntés. Les stéréotypes y déambulent maladroitement et manquant de récit pour mieux s’articuler, ils échouent à raconter. Le futur peine donc à se réaliser, piégé dans une boucle de rétroaction.

    olivierbemer.com
    @olivier.bemer

  • Ô 24 Margot Bernard

    Née à Auray en 1996, Margot Bernard vit et travaille à Paris. Diplômée d'arts plastiques de l'Université Rennes 2 en 2017 et de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2024, elle s’intéresse aux enjeux de création en commun, percevant l’œuvre comme surface de rencontre plutôt que finalité.

    Son travail navigue entre production éditoriale et création sonore dans des propositions où l’adresse et la relation au public sont pensées dès les origines. Le livre élargi et l’archive orale fonctionnent en binôme. L’enquête, la collecte, la production audio et le support éditorial comptent parmi des outils qu’elle affectionne particulièrement, autant que rassembler un groupe autour d’une table. 

    Ses œuvres ont été présentées à la Maison Populaire (Montreuil), la Tour Orion (Montreuil), la Galerie municipale Jean-Collet (Vitry-sur-Seine), la Fab. (Paris), les Laboratoires d’Aubervilliers, la Capsule Galerie (Rennes). Elle est résidente à Ô Léonie (Paris) et à Mains d’Œuvres Hors les Murs (St Ouen) jusqu’en 2025.

    margotbernard.com
    @margobernar


  • Ô 13 Nelson Bourrec Carter

    Nelson Bourrec Carter est un artiste et vidéaste franco-américain dont la pratique articule le film, la photographie et l’installation.

    Ayant grandi à Paris, il interroge son héritage afro-américain et ce que l’apprentissage d’une culture à la fois intime et étrangère suppose de fantasme, d’appartenance négociée et d’appropriation. Il s’intéresse aux objets de culture populaire tels que les séries et l’histoire du cinéma, plus particulièrement dans leur rapport aux représentations minoritaires et au traitement du paysage, qu’il soit urbain, périurbain ou rural.

    Ses œuvres ont été montrées dans des institutions comme le MAC VAL (Vitry-sur-Seine), le Jeu de Paume (Paris) ou le MoMA (New York City), tandis que ses films ont été projetés dans des festivals tels qu’Entrevues (Belfort), Curtas Vila do Conde (Portugal), les Rencontres Internationales Paris/Berlin ou encore à la Cinémathèque Française. Depuis 2023, il est représenté par la Galerie Alain Gutharc (Paris).


    nelsonbcarter.com
    @nelsonbc


  • Ô 12 Fériel Boushaki

    Son travail aborde les questions du collectif, du déplacement et des identités.

    Depuis 2015, l’artiste réalise plusieurs résidences et projets autour de la question de la marche : Almosthere (2016-18) résidence de création et performance dans les montagnes qui entourent Séoul en Corée du Sud, Les Rondes Invisibles à Paris (2020) durant le premier confinement lié à la pandémie du Covid, Vision Vapeur (2020-22) suite à un appel d’offre du CNAP et de ses partenaires, La Galerie, Centre d’art contemporain de Noisy-le-Sec et la Fondation Fiminco.

    Vision Vapeur est un projet pluridisciplinaire et collaboratif réalisé avec les habitant·es des quartiers de l’Horloge (Romainville), des Sept-Arpents (Pantin) et de Béthisy (Noisy-le-Sec) en Seine-Saint-Denis.
    La Timidité des Cimes est un projet réalisé dans le cadre d’ateliers de promenades et de dessin à destination des publics dans le Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse, sur une invitation du MuMo pour l’été culturel 2023.

    Son travail a aussi été exposé en Chine, Suède, Suisse, Venezuela et au Liban. Enseignante aux ateliers des Beaux-arts de la Ville de Paris dans le cadre d’une résidence pédagogique à l’ABA La Chapelle, elle est doctorante en géographie et recherche-création à l’Université Sorbonne-Paris-Nord.

    ferielboushaki.net
    @__feriel__b

  • Ô 34 Lucie Camous

    Dans sa pratique artistique et curatoriale, Lucie Camous adopte un point de vue politique et se situe au croisement de formes artistiques, théoriques et militantes. L'ensemble de ses engagements artistiques interrogent les mécanismes de pouvoirs, les savoirs situés et les dynamiques de résistances. Sa démarche, ancrée dans des narrations intimes, se déploie autour des normes, de leurs frontières et des enjeux sensibles liés à leurs désirs de franchissement. 

    En 2019, aux côtés d’Hélène Fromen (artiste et auteure) et de Linda DeMorrir (DJ et modèle) Lucie Camous co-fonde Modèle vivant·e. Collectif expérimental et transféministe de dessin et de représentations dissidentes Modèle vivant·e, par le dessin et la performance, ouvre des zones d’expérimentation et réinvente le format d’atelier. 

    En 2022, avec No Anger (Docteurx en Science politique, artiste et auteurx) et en tant que personne concernée par le handicap, iel crée Ostensible, structure de recherche-création active dans les champs des crip et disability studies et de l'art contemporain.

    luciecamous.com
    @luciecamous

  • Ô 26 Contemporaines

    L’association Contemporaines accompagne, valorise et diffuse le travail des artistes femmes et de minorités de genre. Elle contribue, par ses actions et en rassemblant une communauté de travailleureuses de l’art, à tendre vers plus d’égalité de genres dans le secteur des arts contemporains. Entre Paris et Marseille, l’association y prend activement part pour en accélérer les changements. Contemporaines se réclame d’une réflexion féministe intersectionnelle et d’une éthique du care, pour la création d’un réseau fort et bienveillant.

    Contemporaines donne plusieurs moyens d’actions répartis en trois pôles principaux : le mentorat, le média et l’événement. L’association allie professionnalisation et camaraderie pour répondre à la volonté de construire un monde de l’art plus égalitaire et épanouissant. Depuis sa co-fondation en 2019, Contemporaines a accompagné plus de 300 artistes femmes et minorités de genre, à différents stades de leurs carrières, dans le cadre du programme de mentorat Passerelles, des ateliers de professionnalisation et des évènements.

    contemporaines.fr
    @contemporaines


  • Ô 35 Astrid de la Chapelle

    L’élaboration du pétrole, du marbre, les sécrétions humaines, les momies stars, les dents de Tom Cruise, le magma des choses du monde l’attire, celles qui brouillent l’organique et le minéral, celles qui circulent de nos écrans à nos cœurs. Par le film et le dessin en grand format, l’artiste et réalisatrice donne forme et visibilité aux architectures invisibles qui portent nos environnements matériels. Elle imagine également un nouveau format au sein de la SF avec sa revue collective et auto-éditée Futu : la documentation du réel du futur. 

    À partir de 2010, après ses études (École Duperré, Ensad, School of Visual Arts | Art College in New York City), les rencontres de l’artiste définissent son parcours artistique. Indissociable de géographies – de Paris au Pacifique –, de participations à des collectifs – des labos argentiques indépendants aux groupes de musique qu’elle a cofondé (Shrouded, Marmelade, Club des Trombones) – son travail circule aujourd’hui dans une variété de contextes, du Cinéma du Réel à la prison des Baumettes, du CNAP au sous-sol du Zorba.

    astriddelachapelle.net
    @astridelachapelle

  • Ô 07 Lisa Derocle Ho Léong

    Lisa Derocle Ho-Léong alias Botédesîles est une designer graphique plasticienne. Elle poursuit un travail protéiforme et conçoit des installations mixtes autour, notamment, de la reconfiguration de l’identité réunionnaise en situation de migration et de la double appartenance culturelle. Elle travaille la notion de mémoire à travers la déclinaison matérielle du souvenir et de l’ethnoscape*, mêlant éditions, photographies, oralité, archives personnelles et collectives (historiques). Le tout lorsque regroupé donne l’espace à une transmission oralisée et performée (cf : Rakontaz aux soleyls).

    Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en design graphique (2023), elle a eu l’opportunité de résidencer auprès d’Anaïs Florin pendant le festival Bien Urbain (2021), d'exposer aux Beaux-Arts de Paris pour Mondes Nouveaux (2023), à l’Union Jeunesse Internationale, sous le commissariat de Willina Sossou (Transmissions, 2023), à 100% La Villette sous le commissariat d’Inès Geoffroy (2024), de performer pour Nuit Blanche à Anis Gras (2024), et sera exposée prochainement à la Cité des Arts de La Réunion sous le commissariat d’Estelle Copponali (Zistwar Mantèr, 2024).

    *ethnoscape : terme inventé par l’anthropologue Arjun Appadurai (Après le colonialisme. Les conséquences culturelles de la globalisation, 2005) désigne un "paysage imaginé" que se créent les personnes ayant émigré de leur pays. L'ethnoscape est un espace qui les ramène là-bas tout en étant ici (cela peut-être une musique, une pièce, un plat...)

    @botedesiles_

  • Ô 34 Camille Désombre

    Auteur, réalisateur et documentariste, Camille Desombre est diplômé d’un Master-recherche en Media & Cultural Studies de l’Université d’Amsterdam en 2015. Ses objets de recherche sont les cultures et politiques queers ainsi que les imaginaires politiques fantastiques et spéculatifs.

    En 2023, il a publié Feux Follets au sein de la revue littéraire Sabir, et Pédé·s dans la peau au sein du recueil collectif Pédés aux éditions Points, dont il a lu des extraits à 100% L’EXPO lors d’une lecture croisée avec Aurélie Faure et Eva-Anna Maréchal.

    En duo avec Yoann Hourcade, il a présenté la lecture sonore Spectrophilia au festival Sturmfrei 2023 puis au Beursschouwburg lors d'Homografia 2024, ainsi que Feux Follets à la Maison poème à Bruxelles puis au Centre Wallonie-Bruxelles Paris lors de Jerk Off 2024.

    Ses documentaires radiophoniques Pédé·s : réinventer le monde et Alain Pacadis, poète gonzo et dandy punk ont été diffusés sur France Culture en 2024 et 2023. Il a été résident à Artagon Pantin entre 2022 et 2024.

    camilledesombre.com
    @camilledesombre

  • Ô 32 Aurélie Faure

    Travailleuse de l’art et artiste-autrice,
    Aurélie Faure est commissaire d’exposition indépendante, co-fondatrice d’Ô Léonie,
    co-présidente de C-E-A, membre active de l'AICA France et directrice des publications pour les Éditions GEM Paris-Bruxelles.

    En binôme ou en collectif, elle travaille à la conception et/ou la production de projets artistiques au long cours qui interrogent les mécanismes de notre société et remettent en question les normes établies.

    Sa démarche s’inscrit dans une pratique des lieux de résistance et aspire à la création d’espaces politiques et poétiques, diurnes et nocturnes, propices à la rencontre et à l’empouvoirement de communautés existantes ou potentielles. 

    Depuis 2017, elle développe une pratique d’écriture collaborative, performative et/ou radiophonique en résidence à Artagon Pantin (2022-24), La Villette (2023, Paris), Generator (2022, Rennes), CACC (2021-22, Clamart), la supérette - Maison des Arts de Malakoff (2021), la Biennale Carbone (2020, Saint-Étienne), La Station - Gare des mines (2017-19, Paris) au travers des projets Alcantara mon amour avec Clément Douala, Scalar Station avec Romain Poirier, Le fantôme de l’Impero avec Tony Regazzoni, Les mots qui tranchent avec Camille Desombres et Eva Ana Maréchal, et le collectif 16am. 

    @katarinastella

  • Ô 07 Mehdi Görbüz

    Mehdi Görbüz, né en 1997 à La Louvière (Belgique), est un artiste diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre à Bruxelles. Il poursuit son parcours artistique à Central Saint Martins à Londres, puis à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. 

    À travers un travail pluridisciplinaire mêlant sculpture, photographie et vidéo, Mehdi Görbüz cherche à comprendre comment les réalités sociales s’entremêlent aujourd’hui aux phénomènes de globalisation. Cohabitent dans son travail des objets, des images et des souvenirs qui ont pu construire aujourd'hui nos imaginaires populaires.

    Görbüz déconstruit ces images, devenues des icônes, créées et fantasmées par la mondialisation pour les réinvestir avec ses propres codes. Par l’espace et le geste, il façonne de nouvelles formes de spiritualités et de mythes contemporains.

    mehdigorbuz.com
    @mehdi_gorbz

  • Ô 11 Louise Hallou

    Née en 1993 à Metz (France), Louise Hallou vit et travaille à Paris. Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs en 2018, elle développe un travail artistique expérimental accordant poésie, performance, installation et vidéo. Univers nocturne, images satellites, matériaux précaires, micro-événements, créent des ensembles poétiques poétiques indomptés, ouvrant vers des rêveries intimes et collectives.

    Elle présente notamment son travail au au Nouveau Printemps de Toulouse en 2024, au Centre d’Art Contemporain de Brétigny en 2023, à la Galerie Treize - Paris en 2022, à Folle Béton et au 6B - Saint Denis en 2021, et à la Biennale d’arts Contemporain de Mulhouse en 2019. Elle collabore avec de nombreu·x·ses artistes comme le temporary wizard group, la musicienne Talita Otović et le collectif Evénement 0, et Alice Brygo pour la direction artistique et réalisation des costumes du court métrage Soum, et pour la co-réalisation de l’installation vidéo Les Oracles en 2024.

    louisehallou.com
    @louisehallou

  • Ô 34 Élodie Hervier

    Au bord des plateaux de théâtre et de radio. 

    Élodie Hervier écrit une thèse de doctorat au laboratoire Passages XX-XXI de l’Université Lyon 2. Ses recherches portent sur les représentations des studios d’enregistrement radio sur scène. Cette thèse est dirigée par Mireille Losco-Lena et Daniel Deshays. Les principaux thèmes sont la radioscénie, le dispositif technique et le son au théâtre. Ce projet de doctorat l’amène à enseigner les disciplines des Arts du Spectacle aux élèves de licence à Lyon 2. 

    Ses expériences radio démarrent en 2017 avec la radio associative Radio Campus Paris. Elle y rejoint les ateliers d’écriture sonore et les émissions d’actualité et de culture. Elle produit plusieurs émissions et en 2023 le documentaire en 4 épisodes. 

    Son travail de création se prolonge dans des actions de recherches et de médiation artistiques. Elle est chargée de recherche documentaires en compagnie de théâtre ou médiatrice pour des ateliers de théâtre ou de création radio.

    elodie-hervier.com

  • Ô 13 Sido Lansari

    Sido Lansari (né en 1988) est un artiste pluridisciplinaire. Il est né et a grandi à Casablanca, au Maroc. Il est lauréat du Post-diplôme de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon. En 2014, il s’installe à Tanger et rejoint la Cinémathèque de Tanger, dont il est le directeur de 2019 à 2022. Sa pratique artistique s’articule autour de questions liées à l’identité, au genre et aux sexualités en explorant les angles morts des archives. À travers des médiums comme le textile, la photographie et la vidéo, il interroge les récits collectifs pour construire une mémoire individuelle.

    En 2018, il est résident à la Friche la Belle de Mai à Marseille, où il développe Les Derniers paradis, son premier court-métrage primé au Festival Chéries-Chéris. Son travail a été exposé à l’Institut du Monde Arabe à Paris, à la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo à Turin, au MAC Lyon, à la BF15 Lyon et au Medelhavsmuseet à Stockholm. Lauréat du Prix Utopi·e 2023 pour la création lgbtqia+ en France, il est depuis janvier 2024 artiste-chercheur à la Coopérative à l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole.

    sidolansari.com
    @siido

  • Ô 25 Pia Melissa Roche

    Née à Melun en 1985, elle vit et travaille à Paris. Graphiste de formation, elle a commencé en tant que directrice artistique. Parallèlement à cette profession, elle pratique le dessin, la peinture, l’édition et se consacre aujourd’hui principalement aux arts visuels.

    Associant ces différentes pratiques, son travail est centré sur l’image narrative et les questions de transmissions. Elle produit des images-objets semblables à des trésors de famille, des archives ou des vestiges archéologiques dont il faut prendre soin et qui témoignent à demi-mot d’une époque, d’un lieu ou d’une population. Elles transmettent une histoire au contours flous qui n’en finit plus de se construire et de se déconstruire.

    piamelissalaroche.fr
    @piamelissalaroche

  • Ô 34 Gabrielle Le Bayon

    Gabrielle Le Bayon vit à Paris (France). Elle est diplômée du Royal College of Art (Londres). Les films et les installations de Gabrielle Le Bayon interrogent les mythes et la façon dont ils résonnent aujourd'hui. À travers un assemblage non hiérarchique d'images et de sons, qu'elle enregistre ou qu'elle collecte dans des archives, Le Bayon explore notre désir d’une communauté émancipée et poétique. Son travail envisage les zones de résistance dans notre environnement quotidien et les interactions qui en découlent.

    Expositions et projections récentes :  Modern Art Museum (Buenos Aires), International Women’s Film Festival (Dortmund/Köln), MOCA (Hiroshima), SB34 (Bruxelles), 53 Beck Road (Londres), Apdv (Paris), Aesthetica Film Festival (York), W139 (Amsterdam). Bourses et résidences : FIDLab (Marseille), Feature Expanded - European Artist Film Program (UK/IT), International Kurzfilmtage Oberhausen's seminar (DE), Loop Discover Award (Barcelona), Civitella Ranieri Visual Art Fellowship (US/IT). Son travail est représenté par 6x6 Project, Londres. Elle est intervenue à la Cinémathèque Française, a enseigné à The American University (Paris) et a assisté la cinéaste irlandaise Vivienne Dick.  

    gabriellelebayon.com
    @gabrielle_le_bayon

  • Ô 12 Sinae Lee

    Née à Séoul (Corée du Sud) en 1989, Sinae Lee vit et travaille à Paris. À travers vidéos, installations et performances, elle interroge les notions d’identité, d’appartenance, de déplacement et d’enracinement.

    Il y a neuf ans, Sinae Lee quitte la Corée du Sud pour la France. Le tiraillement éprouvé « de n’être pas tout à fait ici mais plus tout à fait là-bas » est devenu son terrain de jeu. Les liens à l’autre sont décortiqués à travers diverses postures qu’elle adopte, autant en tant que réalisatrice que performeuse. Différents degrés d’intimité et d’éloignement sont observés avec humour par le prisme des moyens de communication.

    Diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy en 2021, Sinae Lee a reçu le Prix Contemporain 2022 de la Revue Point Contemporain.
    L’artiste a participé à la Biennale de la jeune création à la Graineterie à Houilles et au Festival SICINÉMA#3. En 2024, elle réalise son solo-show Sinae Lee in Paris à la galerie L'Ahah, et est sélectionnée en tant que lauréate du programme 2-12 à la Cité internationale des arts à Paris.

    sinaelee.co.kr
    @sin_ae_lee

  • Ô 19 Anouck Lemarquis

    Anouck Lemarquis est née en 1982 et vit et travaille entre Paris et Bordeaux. Diplômée d’architecture (ENSAG / McGill University / Montréal) et titulaire d’un Post Master Recherche en Philosophie et Architecture (ENSAPLV), elle développe un travail entre pratique artistique et recherche théorique autour du statut de l’image comme expérience critique des territoires géographiques et fictifs.

    Elle fonde en 2015 le duo d’artistes Demi Tour de France en collaboration avec Marie Bouthier, projet multiforme sur la question de l’espace et du paysage, utilisant photographie, vidéo, ou encore installation, dans le but de créer des récits narratifs et fictionnels. Ce projet a pris au fil des années diverses formes (exposition, performance, émissions de radio, micro-édition) et a permis de mettre en place de nombreuses collaborations pluridisciplinaires. En parallèle de ce travail en duo, elle mène un travail de recherche sur les pratiques éditoriales et sur la question de l’archive comme forme de pensée.

    @anouck_lemarquis

  • Ô 19 Anaïs Leroy

    Anaïs Leroy vit et travaille à Paris et Aubervilliers. En tant qu’artiste, elle développe une pratique de performance à partir de la sculpture et tend à investir l’espace de la scène, flirtant avec les arts vivants. Elle crée des figures, souvent prises en pleine robinsonnade, qui trouvent dans les territoires sculptés par l’artiste, les moyens de leur propre survie. Anaïs Leroy travaille à penser des formats collectifs. Membre fondatrice d’Otoloto, anciennement Rotolux, elle est y est régulièrement autrice de projets collaboratifs en co-création avec les publics. Elle programme des évènements aux formes singulières et participatives et est une des cofondatrices du projet Ô Léonie.

    @anais.le.roy

  • Ô 35 Valentin Lewandowski

    Il étudie les arts visuels à l’ENSA Paris-Cergy et à l’ENSBA de Paris, puis la philosophie (à l’EHESS), discipline qu’il enseigne dans le secondaire.

    Depuis dix ans, il écrit et exécute de courts spectacles visuels et sonores, souvent accompagné de poupées, voire d’enregistrements. Ils ont été présentés dans plusieurs expositions et programmes, notamment : Mosaïque des Lexiques (Laboratoires d’Aubervilliers), Un Nouveau Festival (Centre Pompidou, Paris), Talk Show Festival (La Panacée, MoCo, Montpellier), le Festival Setu (Achères), etc.

    En 2023, il crée un numéro spécial Un bruit digne d’intérêt, aux Laboratoires d’Aubervilliers. Il joue actuellement dans le spectacle Quelqu’un se sert de mes objets familiers, créé par Grand Magasin à La Ménagerie de Verre à l’occasion du Festival d’Automne 2024.

    Depuis 2015, Valentin Lewandowski et Laura Porter collaborent dans la réalisation de vidéo-installations mêlant objets animés et bruitages. Nos vidéos ont été montrées dans différents lieux : Chevalier Roze, Glassbox, Frac Champagne-Ardenne, Instants Chavirés, etc. Enfin, un projet d’édition qui l’occupe depuis quatre ans, Rebuts de la langue française illustrés, devrait bientôt voir le jour.

    lagadoscope.com
    porter-lewandowski.com

  • Ô 24 audrey liebot

    audrey liebot est performer et auteure. Diplômée de Master of Arts à La Manufacture de Lausanne (2019), elle était résidente à Artagon-Pantin en 2022-24. Entre danse, installation, récit, son travail est traversé par le manque et l’expérience de la maladie comme praxis.

    En 2022 elle crée on se connaît de la nuit en réponse à sa lecture de Ce que le sida m’a fait d’Élisabeth Lebovici. Elle est invitée au Palais de Tokyo pour Exposé·es et conçoit je te sens encore, un cycle de performances autour d’une broderie collective, surface de réparation érotique et addictive.

    audrey travaille actuellement en duo avec Wesley Roque pour l’installation performative something et une recherche sur les ruines et des refuges potentiels entre paysages et corps, ballet de pierres. Elle commence en parallèle voglio il core (je veux le cœur), autour d’une pièce de lingerie féminine du XVIe siècle, et s’engage dans l’exploration d’une constellation littéraire : murmures-contacts, l’atlas des passages de ses lectures annotés d’un ♡

    bijoubijou.x
    @bijoubijou.x

  • Ô 26 Jeanne Mathas

    Jeanne Mathas est historienne de l'art, spécialisée en art du XXe siècle et en art contemporain. Diplômée de l'École du Louvre, elle a enrichi sa formation par un échange à Columbia University à New York et a obtenu un MBA international en management culturel en 2023. Co-fondatrice de l'association Nous sommes au regret, elle est aujourd'hui administratrice et coordinatrice du Wonder, un collectif d'artistes basé à Bobigny.

    Critique et commissaire indépendante, ses recherches portent sur le dépassement de l'essentialisme dans l'art écoféministe américain (1965-1990) et ses prolongements queers dans la création actuelle. Sensible à la création contemporaine corse, elle a développé des collaborations étroites avec les créateur·ices et structures insulaires.

    En parallèle, elle enseigne l'art textile à l'UCO d'Angers dans des cours et séminaires intitulés À celleux qui tissent. Jeanne explore également les thèmes de la rémanence des images, des analogies, ainsi que des conditions de travail dans la création contemporaine.

    jeannemathas.com
    @jeanneraconte

  • Ô 30 Roxane Mbanga

    Roxane Mbanga (née à Paris, en 1996) est une artiste multidisciplinaire guadeloupéenne, camerounaise et française. Diplômée de la Gerrit Rietveld Académie d’Amsterdam, elle est lauréate des prix Lichting et Rietveld Reviewed en 2021.

    Reconnue pour sa conférence TEDx Wearing Your Nudity, elle expose internationalement, avec des expositions personnelles à la Fondation H à Paris et à la San Mei Gallery à Londres. Elle a également participé à des expositions collectives notamment au Musée Van Gogh à Amsterdam et au Musée national du Cameroun à Yaoundé.

    Oscillant entre mode, cinéma, graphisme, photographie, écriture et performance, la pratique artistique de Roxane Mbanga est plurielle. Elle tisse des récits qui déconstruisent les stéréotypes sur les corps noirs en explorant la relation entre le corps intime et le corps perçu, vécu comme un réceptacle social pour les projections et les fantasmes des autres.

    Elle collecte et archive les histoires de femmes aux identités multiples, qu'elle retranscrit ensuite dans ses films. De l'odeur à la couleur, ses installations multimédias immersives éveillent les sens et offrent un espace de réflexions sur l'identité et la corporalité.

    roxanembanga.fr
    @mbanga.mbanga.mbanga

  • Ô 38 Rafael Moreno

    Rafael Moreno (iel-elle) né·e en Colombie en 1993, vit et travaille actuellement en France. Iel s'intéresse à la notion de technologie et au développement des technologies d'automatisation et de communication.

    Iel aborde ces notions dans le contexte géopolitique qui lie historiquement le Sud global, l’Europe et les États-Unis. Ceci avec un intérêt pour des structures de pouvoir telles que la colonisation, l’industrialisation et la mondialisation en tant que technologies du contrôle.

    Au cœur de son approche se trouve le corps humain, qui tout au long de l’histoire a été à la fois le sujet et l’objet des idéologies de progrès, de racialisation et de sexualisation. Rafael propose à travers une pratique pluridisciplinaire de souligner les effets de ces structures sociales et politiques sur les corps individuels et collectifs.

    Son travail a notamment été exposé au CAPC (Bordeaux), Palais de Tokyo (Paris), la Galerie Gaudel de Stampa (Paris), Treize (Paris), Établissement d'en face (Bruxelles), Les Urbaines (Lausanne), le 67ème Salon de Montrouge, CCA Berlin.

    @nosenorita

  • Ô 26 Sarah Nasla & Margot Rouas

    Sarah Nasla & Margot Rouas développent une pratique curatoriale qu'elles envisagent comme un échange hybride avec les artistes, les publics et les lieux culturels. 

    Soucieuses de l'importance de mener des réflexions situées, leur démarche procède toujours par des enquêtes de terrain. Leurs projets curatoriaux les amènent à travailler sur différents territoires, notamment avec la scène artistique méditerranéenne, entre la France et le Maroc, où elles déploient de nombreuses collaborations. 

    La particularité de leur duo se situe dans la place prépondérante de la médiation dans leurs projets, qu’elles pensent dès la genèse de leurs propositions. C’est ainsi qu’elles créent en 2021 l’association « Studio Interface » qui a pour objet d’initier un cadre favorable à de nouvelles interactions artistiques. 

    Dans un même élan, elles sont également membres actives de l’association Contemporaines engagée pour l’égalité des genres dans l’art et le soutien aux artistes femmes, non-binaires et/ou trans.

    @srhnasla
    @margrouas

  • Ô 34 Gladys Peltier

    Gladys Peltier, née en 1989, vit et travaille en région parisienne. Elle grandit près de la Porte de Vanves (75015) et réside à La Fourche (75017). Sa pratique s'articule autour d’une approche intime du portrait documentaire. 

    Elle explore et poétise le réel avec sa caméra, en s’immergeant au quotidien proche d’humains inspirants, rencontrés au fil de ses expériences. Elle les admire tous·tes : Alex, sans-abri de Toronto ; Élise, comédienne passionnée qui rêve d’un premier rôle non racisé ; des musiciens marocains se battant pour percer hors des frontières ; un groupe de jeunes cristoliens vers la mer… 

    Ses chroniques du réel questionnent les rapports entre une personne et son lieu de vie, l’émancipation à travers la création et nos modèles d’inspiration. Son engagement est de mettre en lumière l’humain, ses multiples combats, ses rêves et ses potentiels. Portée par cette urgence à valoriser de nouveaux récits, la vidéaste monte un atelier d’éducation à l’image en 2016, qu’elle déploie en Île-de-France et au Sénégal.

    peltiergladys.com
    @belhanicordy

  • Ô 35 Laura Porter

    Américaine née à la Nouvelle Orléans, son travail est marqué par un intérêt pour les modes de production de la valeur, la genèse des matériaux ainsi que le rôle du corps dans les économies du jetable et du « mangeable ». Les transformations des matériaux (graines, coupons, pièces de monnaie, etc.) y reviennent de manière récurrente.

    Diplômée de l’ENSA de Paris-Cergy (2012), elle obtient un doctorat en arts plastiques dans le cadre du programme SACRe PSL à l’ENSBA Paris (2017). Ses travaux ont été exposés au CRAC Occitanie (Sète), à la Fundació Joan Miró (Barcelone), au FRAC Champagne-Ardenne (Reims), à Glassbox (Paris), White Crypt (Londres), In extenso (Clermont-Ferrand), Triangle Astérides (Marseille), Instants Chavirés (Montreuil). Elle exposera à Pauline Perplexe en novembre 2024. 

    Depuis 2015, elle collabore avec Valentin Lewandowski dans la création d’installations vidéos. Ces travaux reflètent des intérêts communs qui sont à la base de leurs pratiques respectives de la sculpture-installation et de la performance, le rapport entre le corps et les matériaux, le mimétisme des objets, le langage.

    lauraporter.net
    porter-lewandowski.com
    @lauraporter

  • Ô 16 Caroline Reveillaud

    « Mon travail pose la question des regards portés aux images, des relations nouées et intriquées entre elles et nos perceptions, de l’existence d’un sujet observateur constitué dans une trame historique. Ontologie et ontophanie des images y sont à l’œuvre : je m'intéresse à leurs manières d'être au monde et à leurs processus d’apparition. »

    Diplômée de l’ENSBA Paris en 2016 (EESAB Rennes, 2013), l’artiste a co-fondé en 2017 l’artist-run space In.plano dans lequel elle travaille jusqu’en 2022, alternant productions personnelles et engagement collectif. Après une résidence à Mains d’Œuvres (Saint-Ouen) en 2023, elle rejoint Ô Léonie (Paris) en 2024.

    Représentée par la Galerie Florence Loewy depuis 2017, elle a notamment exposé au Frac Grand-Large (Dunkerque), à la Villa du Parc (Annemasse), à la Collection Lambert en Avignon, au Domaine de Keravel, et à Paris à DOC! (Paris), Au Lieu, delpire & co, cinéma du Silencio des Prés, à la Cité internationale des arts. Entre 2023 et 2025, elle enseigne à l'EBANSN Nantes.

    carolinereveillaud.cargo.site
    @caroline_reveillaud

  • Ô 11 Clémence Rivalier

    Artiste pluridisciplinaire, Clémence Rivalier imagine des dispositifs imprimés et numériques (affiches, éditions, installations). Elle travaille comme graphiste indépendante et collabore avec des artistes, institutions, associations ; et s’investit également dans des projets expérimentaux dans le cadre de résidences.

    Elle accorde une grande importance au déplacement et à la manipulation des codes graphiques, mais aussi à l’utilisation sensible et fonctionnelle de la couleur. En parallèle, elle déplace son travail graphique vers la photographie, et développe une pratique de la performance lors de projets collaboratifs en intervenant sur la mise en scène, la scénographie, l’écriture et le jeu.

    Née en 1993, Clémence Rivalier étudie le design graphique en 2017 au Paju Typography Institute à Séoul et sort diplômée de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 2019. Elle réalise entre autres la charte pour l’égalité entre les genres de l’ENSAD, ainsi que l’ensemble de l’identité visuelle de l’exposition The Mist curatée par Thomas Conchou. En 2022-24, elle est résidente à Artagon Pantin, et collabore avec le collectif Ostensible sur l’exposition En-dehors présentée au Crac Occitanie à Sète.

    clemence-rivalier.fr
    @clemence.rivalier

  • Ô 37 Marie Sommer

    Marie Sommer (née en 1984 à Paris), est une artiste plasticienne qui utilise principalement le support photographique et vidéo.

    Elle a étudié à Paris à l’École Nationale des Arts Décoratifs (diplômée en 2009) puis à poursuivi ses études à l’École de la Photographie d’Arles (diplômée en 2012). À la même période elle commence à publier des livres avec les Éditions Filigranes et l’auteur Jean-Yves Jouannais (Teufelsberg, 2010). Elle a participé à différentes résidences: Bilbao Arte (2014), Casa de Velázquez Madrid (2012), Matadero Madrid (2013), Kyoto Art Center (2013), Pact Zollverein Essen (2013) à la cité des Arts (2016) et au Centre Photographique d’Île de France (2016). Son travail à été exposé dans différentes institutions et lieux d’art au BAL et à la Fondation Calouste Gulbenkian à Paris, au Tri Postal à Lille, aux Rencontres Internationales d'Arles, et lors des festivals PhotoIreland,  PHotoEspaña et Kyotographies.

    Les photographies et vidéos de Marie Sommer révèlent l’ambiguïté de certains sites et images traversés par le temps. Son travail puise dans l’histoire de lieux
    situés en Allemagne, au Japon, ou encore en Espagne. Se libérant d'une œuvre purement documentaire, elle observe les systèmes de production des images photographiques, et se penche sur la manière dont les clichés sont conservés. Ainsi, si son travail consiste en d’importantes phases de prises de vues, notamment de paysages, elle étudie en parallèle des archives relatives aux lieux explorés. En découle un support de recherche, dont des images, extraites du contexte scientifique, peuvent être exposées. Une infinité d’images ont déjà été produites, pouvant servir de multiples viviers d’histoires.

    mariesommer.com
    @mariesommer

  • Ô 34 Fanny Testas

    Fanny Testas (née en 1994, à Paris) est curatrice d’exposition indépendante et travailleuse de l’art depuis plus de dix ans. Elle a collaboré avec de nombreux·ses artistes et travaillé pour différents événements, lieux et médias culturels en France et à l’international. 

    Depuis 2021, elle co-coordonne la webradio Station Station, située à La Station — Gare des mines (Paris). En tant que curatrice, elle s’intéresse aux pratiques collaboratives et à des paradigmes contemporains qui reflètent notre société à l’ère de l'anthropocène, ou du chthulucène de Donna Haraway. 

    Elle a récemment curaté à l’Institut français Berlin le cycle « L’horizon des événements » - exploration des liens entre science-fiction et art contemporain - avec trois solos shows des artistes Fanny Taillandier, Vava Dudu et Lola Barrett. Fanny est engagée pour l'inclusion et la transmission des pratiques et des savoirs. Elle a longtemps été médiatrice culturelle et continue de faciliter des ateliers pour et avec divers publics, notamment des personnes en situation de handicap.

    fannytestas.org
    @fanny.testas

  • Ô 16 Rozenn Veauvy

    Rozenn Veauvy est née en 1993 alors que soufflait une bise glacée d’hiver. Artiste plasticienne, autrice et performeuse, elle est diplômée de l’Institut supérieur des arts de Toulouse (IsdaT) et de la Villa Arson en 2017. Elle travaille aujourd’hui à Paris.

    Dans son travail, elle témoigne d’une volonté de faire vivre le langage et développe des recherches autour de la forme écrite en mettant l’accent sur l’oralité et la dimension plastique. Elle récolte depuis plusieurs années des matériaux sémantiques dans l’espace public, nouant ainsi un attachement à des situations, des lieux et des personnes auprès desquels elle partage des temps de paroles ancrés dans le réel.

    Son travail a récemment été présenté à The Green Corridor (Bruxelles), à Art au Centre (Liège) ou encore à Non Étoile (Montreuil) où elle performe « Le Solitaire et le Millionnaire », de sa série Passions Tristes, réalisée en immersion dans des bars-tabacs. Rozenn Veauvy travaille au sein de ChôSe, collectif d’auteurices venu.es de différents horizons et valorisant une écriture hors du livre.

    rozennveauvy.com
    @rozennveauvy

Romy Alizée est une artiste autodidacte franco-grecque. Elle réalise des œuvres faisant intervenir photographie, cinéma, performance, chant, radio et écriture, autour de sujets intimement liés à sa vie, brouillant ainsi la frontière entre réel et fiction. 

Son travail, traversé par la question du regard, aborde les notions de subversion, de limite, de morale et d'empouvoirement. L'absurde et l’autodérision y jouent un rôle fondamental. Ses photographies ont notamment été exposées aux Rencontres d’Arles, aux Rencontres de La Jeune Photographie de Niort, et font régulièrement l’objet de publications web et papier. 

Entre 2019 et 2023, elle coréalise avec Laure Giappiconi trois court-métrages tous primés en festivals. Début 2024, elle écrit avec Élisa Monteil le documentaire sonore C(h)oeur de sex worker, produit par France Culture et soutenu par La Scam.

Romy travaille actuellement à l’adaptation en scénario de sa bande dessinée BAD WESTERN (éditions 476) ainsi que sur Vertige, une série photo qui convoque érotisme et culture montagnarde.

romyalizee.fr
@romixalizee

Émeline Amétis est une artiste franco-caribéenne née à Villepinte (93) en 1992. Elle vit et travaille entre Arles et Paris. Après avoir passé quelques années à occuper un poste de journaliste au sein de différentes rédactions parisiennes, elle intègre l’École Nationale Supérieure de la Photographie à Arles, dont elle sort diplômée avec les félicitations du jury en juin 2024.

Si ses expériences passées en faculté d’Histoire, en école de journalisme et dans les médias nourrissent sa réflexion et sa méthode de production documentaire, c’est à Arles qu’elle développe une approche plasticienne de la photographie. Elle y découvre un goût pour les procédés alternatifs et pour l’installation qui lui permettent de penser de nouvelles façons d’articuler des récits et de construire une poétique de l’être.

Son travail hybride d’artiste-archiviste interroge les rapports complexes que l’on peut entretenir avec une histoire riche et traumatique, des territoires et des identités multiples.

emelineametis.cargo.site
@lili.ametis

Siada Aminou est une artiste et graphiste vivant en banlieue parisienne. Diplômée de l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne à Rennes, son travail se concentre principalement sur ses deux pays d’origine : le Bénin et le Togo. Ils sont à la fois son terrain de recherche historique, religieux, social, et sa source d’inspiration principale, de par la filiation qui la rattache à ces territoires.

Par le biais du graphisme, de l’édition, de la peinture, de la céramique et de l’installation, elle renoue ses liens avec ces espaces et modifie le rapport qu’elle entretient avec eux.

Son projet en cours Transcendence: beyond heaven, Love rend hommage à ses plus grandes inspirations, ses parents. À travers diverses formes et en constante évolution, Siada révèle des odes à l’amour et questionne la manière dont l’amour transcende la mort.

@siadaminou

Mathilde Aplincourt est autrice, réalisatrice et scripte. Son travail de cinéaste creuse les questions de l’amour, la norme et la liberté, via la fiction et le documentaire. Elle a à cœur d’imaginer de nouveaux itinéraires à ses personnages féminins, qu’elles soient duo vagabonde dans Notte Insonne, duo pour la vie dans L’été des sœurs tempête, incertaine dans La plus belle fille du Havre, ou marine perdue dans son vague à l’âme dans Armada. 

Ses récits proposent un petit pas de côté par rapport au destin qu’on projette sur un personnage, par rapport à la norme que sa condition lui imposerait. 

Elle accompagne également à la mise en scène d’autres réalisateur.ices grâce à mon métier de scripte, et elle développe actuellement son premier roman, Miette, à partir de carnets que je tiens depuis dix ans. Ce projet interroge l’aliénation liée à la condition féminine, la folie, celle qu’on se transmet, celle dont on guérit.

@mathildeaplincourt

Curatrice et critique d’art, Andréanne Béguin explore et joue avec les incohérences du système capitaliste et de la pensée logistique, par des confrontations avec des périodes historiques prémodernes. L’approche transhistorique et les changements de temporalité et d’échelle opérés, avec la complicité des artistes, permettent de faire jaillir, dans le creux de l’Histoire, de nouveaux récits et contre-discours.

Diplômée de Sciences Po Paris, de la Sorbonne et du Royal College of Art de Londres, elle a été assistante commissaire au Barbican Centre, et pour la 34e Biennale de Sao Paulo. Elle a été commissaire associée au Cneai, Paris.

En tant que commissaire indépendante, elle a été invitée à Gasworks, Londres (2021), au CEAAC, Strasbourg (2021), au Centre Tignous, Montreuil (2023), à la Graineterie, Houilles (2024), à l’Espace le Carré, Lille (2024), à Mécènes du Sud, Montpellier (2024), à la Maison du Danemark, Paris (2024). Elle a été en résidence aux Beaux-Arts de Paris (2022-2023), à la Maison Populaire, Montreuil (2024), à 40mcube, Rennes (2024). Elle est lauréate du programme CURA du Cnap avec la Scène Nationale Carré-Colonnes (2024-2025), du programme Nouveau Grand Tour de l’Institut Français des Pays-Bas (2024).

andreannebeguin.com
@andreannebeguin

Au travers de films, d’installations, d’objets et d’images, son travail explore notre relation aux outils technologiques en tant que moyen de représentation, et dépeint une réalité frelatée dans laquelle des archétypes simulent mais échouent à représenter.

En utilisant des outils à contre emploi ou au moyen de mise en scène absurde, ses installations s’amusent à détourner la forme de la fonction et la machine de l’apprentissage. Son travail cherche à envisager la technique non pas comme le fruit d’un « génie humain », mais comme le symptôme de notre profonde inadaptation au monde. Un gigantesque appareil orthopédique.

Dans un environnement de plus en plus rationalisé par la numérisation des échanges, des paradoxes émergent ici et là d’un océan statistique saturé d’informations. Si bien que les objets nous pré-mâchent le réel pour le rendre plus digeste au risque d’en ôter le goût. L’oisiveté est alors abandonnée au profit de chemins mieux balisés – confortables mais très empruntés. Les stéréotypes y déambulent maladroitement et manquant de récit pour mieux s’articuler, ils échouent à raconter. Le futur peine donc à se réaliser, piégé dans une boucle de rétroaction.

olivierbemer.com
@olivier.bemer

Née à Auray en 1996, Margot Bernard vit et travaille à Paris. Diplômée d'arts plastiques de l'Université Rennes 2 en 2017 et de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2024, elle s’intéresse aux enjeux de création en commun, percevant l’œuvre comme surface de rencontre plutôt que finalité.

Son travail navigue entre production éditoriale et création sonore dans des propositions où l’adresse et la relation au public sont pensées dès les origines. Le livre élargi et l’archive orale fonctionnent en binôme. L’enquête, la collecte, la production audio et le support éditorial comptent parmi des outils qu’elle affectionne particulièrement, autant que rassembler un groupe autour d’une table. 

Ses œuvres ont été présentées à la Maison Populaire (Montreuil), la Tour Orion (Montreuil), la Galerie municipale Jean-Collet (Vitry-sur-Seine), la Fab. (Paris), les Laboratoires d’Aubervilliers, la Capsule Galerie (Rennes). Elle est résidente à Ô Léonie (Paris) et à Mains d’Œuvres Hors les Murs (St Ouen) jusqu’en 2025.

margotbernard.com
@margobernar


Nelson Bourrec Carter est un artiste et vidéaste franco-américain dont la pratique articule le film, la photographie et l’installation.

Ayant grandi à Paris, il interroge son héritage afro-américain et ce que l’apprentissage d’une culture à la fois intime et étrangère suppose de fantasme, d’appartenance négociée et d’appropriation. Il s’intéresse aux objets de culture populaire tels que les séries et l’histoire du cinéma, plus particulièrement dans leur rapport aux représentations minoritaires et au traitement du paysage, qu’il soit urbain, périurbain ou rural.

Ses œuvres ont été montrées dans des institutions comme le MAC VAL (Vitry-sur-Seine), le Jeu de Paume (Paris) ou le MoMA (New York City), tandis que ses films ont été projetés dans des festivals tels qu’Entrevues (Belfort), Curtas Vila do Conde (Portugal), les Rencontres Internationales Paris/Berlin ou encore à la Cinémathèque Française. Depuis 2023, il est représenté par la Galerie Alain Gutharc (Paris).


nelsonbcarter.com
@nelsonbc


Son travail aborde les questions du collectif, du déplacement et des identités.

Depuis 2015, l’artiste réalise plusieurs résidences et projets autour de la question de la marche : Almosthere (2016-18) résidence de création et performance dans les montagnes qui entourent Séoul en Corée du Sud, Les Rondes Invisibles à Paris (2020) durant le premier confinement lié à la pandémie du Covid, Vision Vapeur (2020-22) suite à un appel d’offre du CNAP et de ses partenaires, La Galerie, Centre d’art contemporain de Noisy-le-Sec et la Fondation Fiminco.

Vision Vapeur est un projet pluridisciplinaire et collaboratif réalisé avec les habitant·es des quartiers de l’Horloge (Romainville), des Sept-Arpents (Pantin) et de Béthisy (Noisy-le-Sec) en Seine-Saint-Denis.
La Timidité des Cimes est un projet réalisé dans le cadre d’ateliers de promenades et de dessin à destination des publics dans le Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse, sur une invitation du MuMo pour l’été culturel 2023.

Son travail a aussi été exposé en Chine, Suède, Suisse, Venezuela et au Liban. Enseignante aux ateliers des Beaux-arts de la Ville de Paris dans le cadre d’une résidence pédagogique à l’ABA La Chapelle, elle est doctorante en géographie et recherche-création à l’Université Sorbonne-Paris-Nord.

ferielboushaki.net
@__feriel__b

Dans sa pratique artistique et curatoriale, Lucie Camous adopte un point de vue politique et se situe au croisement de formes artistiques, théoriques et militantes. L'ensemble de ses engagements artistiques interrogent les mécanismes de pouvoirs, les savoirs situés et les dynamiques de résistances. Sa démarche, ancrée dans des narrations intimes, se déploie autour des normes, de leurs frontières et des enjeux sensibles liés à leurs désirs de franchissement. 

En 2019, aux côtés d’Hélène Fromen (artiste et auteure) et de Linda DeMorrir (DJ et modèle) Lucie Camous co-fonde Modèle vivant·e. Collectif expérimental et transféministe de dessin et de représentations dissidentes Modèle vivant·e, par le dessin et la performance, ouvre des zones d’expérimentation et réinvente le format d’atelier. 

En 2022, avec No Anger (Docteurx en Science politique, artiste et auteurx) et en tant que personne concernée par le handicap, iel crée Ostensible, structure de recherche-création active dans les champs des crip et disability studies et de l'art contemporain.

luciecamous.com
@luciecamous

L’association Contemporaines accompagne, valorise et diffuse le travail des artistes femmes et de minorités de genre. Elle contribue, par ses actions et en rassemblant une communauté de travailleureuses de l’art, à tendre vers plus d’égalité de genres dans le secteur des arts contemporains. Entre Paris et Marseille, l’association y prend activement part pour en accélérer les changements. Contemporaines se réclame d’une réflexion féministe intersectionnelle et d’une éthique du care, pour la création d’un réseau fort et bienveillant.

Contemporaines donne plusieurs moyens d’actions répartis en trois pôles principaux : le mentorat, le média et l’événement. L’association allie professionnalisation et camaraderie pour répondre à la volonté de construire un monde de l’art plus égalitaire et épanouissant. Depuis sa co-fondation en 2019, Contemporaines a accompagné plus de 300 artistes femmes et minorités de genre, à différents stades de leurs carrières, dans le cadre du programme de mentorat Passerelles, des ateliers de professionnalisation et des évènements.

contemporaines.fr
@contemporaines


L’élaboration du pétrole, du marbre, les sécrétions humaines, les momies stars, les dents de Tom Cruise, le magma des choses du monde l’attire, celles qui brouillent l’organique et le minéral, celles qui circulent de nos écrans à nos cœurs. Par le film et le dessin en grand format, l’artiste et réalisatrice donne forme et visibilité aux architectures invisibles qui portent nos environnements matériels. Elle imagine également un nouveau format au sein de la SF avec sa revue collective et auto-éditée Futu : la documentation du réel du futur. 

À partir de 2010, après ses études (École Duperré, Ensad, School of Visual Arts | Art College in New York City), les rencontres de l’artiste définissent son parcours artistique. Indissociable de géographies – de Paris au Pacifique –, de participations à des collectifs – des labos argentiques indépendants aux groupes de musique qu’elle a cofondé (Shrouded, Marmelade, Club des Trombones) – son travail circule aujourd’hui dans une variété de contextes, du Cinéma du Réel à la prison des Baumettes, du CNAP au sous-sol du Zorba.

astriddelachapelle.net
@astridelachapelle

Lisa Derocle Ho-Léong alias Botédesîles est une designer graphique plasticienne. Elle poursuit un travail protéiforme et conçoit des installations mixtes autour, notamment, de la reconfiguration de l’identité réunionnaise en situation de migration et de la double appartenance culturelle. Elle travaille la notion de mémoire à travers la déclinaison matérielle du souvenir et de l’ethnoscape*, mêlant éditions, photographies, oralité, archives personnelles et collectives (historiques). Le tout lorsque regroupé donne l’espace à une transmission oralisée et performée (cf : Rakontaz aux soleyls).

Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en design graphique (2023), elle a eu l’opportunité de résidencer auprès d’Anaïs Florin pendant le festival Bien Urbain (2021), d'exposer aux Beaux-Arts de Paris pour Mondes Nouveaux (2023), à l’Union Jeunesse Internationale, sous le commissariat de Willina Sossou (Transmissions, 2023), à 100% La Villette sous le commissariat d’Inès Geoffroy (2024), de performer pour Nuit Blanche à Anis Gras (2024), et sera exposée prochainement à la Cité des Arts de La Réunion sous le commissariat d’Estelle Copponali (Zistwar Mantèr, 2024).

*ethnoscape : terme inventé par l’anthropologue Arjun Appadurai (Après le colonialisme. Les conséquences culturelles de la globalisation, 2005) désigne un "paysage imaginé" que se créent les personnes ayant émigré de leur pays. L'ethnoscape est un espace qui les ramène là-bas tout en étant ici (cela peut-être une musique, une pièce, un plat...)

@botedesiles_

Auteur, réalisateur et documentariste, Camille Desombre est diplômé d’un Master-recherche en Media & Cultural Studies de l’Université d’Amsterdam en 2015. Ses objets de recherche sont les cultures et politiques queers ainsi que les imaginaires politiques fantastiques et spéculatifs.

En 2023, il a publié Feux Follets au sein de la revue littéraire Sabir, et Pédé·s dans la peau au sein du recueil collectif Pédés aux éditions Points, dont il a lu des extraits à 100% L’EXPO lors d’une lecture croisée avec Aurélie Faure et Eva-Anna Maréchal.

En duo avec Yoann Hourcade, il a présenté la lecture sonore Spectrophilia au festival Sturmfrei 2023 puis au Beursschouwburg lors d'Homografia 2024, ainsi que Feux Follets à la Maison poème à Bruxelles puis au Centre Wallonie-Bruxelles Paris lors de Jerk Off 2024.

Ses documentaires radiophoniques Pédé·s : réinventer le monde et Alain Pacadis, poète gonzo et dandy punk ont été diffusés sur France Culture en 2024 et 2023. Il a été résident à Artagon Pantin entre 2022 et 2024.

camilledesombre.com
@camilledesombre

Travailleuse de l’art et artiste-autrice,
Aurélie Faure est commissaire d’exposition indépendante, co-fondatrice d’Ô Léonie,
co-présidente de C-E-A, membre active de l'AICA France et directrice des publications pour les Éditions GEM Paris-Bruxelles.

En binôme ou en collectif, elle travaille à la conception et/ou la production de projets artistiques au long cours qui interrogent les mécanismes de notre société et remettent en question les normes établies.

Sa démarche s’inscrit dans une pratique des lieux de résistance et aspire à la création d’espaces politiques et poétiques, diurnes et nocturnes, propices à la rencontre et à l’empouvoirement de communautés existantes ou potentielles. 

Depuis 2017, elle développe une pratique d’écriture collaborative, performative et/ou radiophonique en résidence à Artagon Pantin (2022-24), La Villette (2023, Paris), Generator (2022, Rennes), CACC (2021-22, Clamart), la supérette - Maison des Arts de Malakoff (2021), la Biennale Carbone (2020, Saint-Étienne), La Station - Gare des mines (2017-19, Paris) au travers des projets Alcantara mon amour avec Clément Douala, Scalar Station avec Romain Poirier, Le fantôme de l’Impero avec Tony Regazzoni, Les mots qui tranchent avec Camille Desombres et Eva Ana Maréchal, et le collectif 16am. 

@katarinastella

Mehdi Görbüz, né en 1997 à La Louvière (Belgique), est un artiste diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre à Bruxelles. Il poursuit son parcours artistique à Central Saint Martins à Londres, puis à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. 

À travers un travail pluridisciplinaire mêlant sculpture, photographie et vidéo, Mehdi Görbüz cherche à comprendre comment les réalités sociales s’entremêlent aujourd’hui aux phénomènes de globalisation. Cohabitent dans son travail des objets, des images et des souvenirs qui ont pu construire aujourd'hui nos imaginaires populaires.

Görbüz déconstruit ces images, devenues des icônes, créées et fantasmées par la mondialisation pour les réinvestir avec ses propres codes. Par l’espace et le geste, il façonne de nouvelles formes de spiritualités et de mythes contemporains.

mehdigorbuz.com
@mehdi_gorbz

Née en 1993 à Metz (France), Louise Hallou vit et travaille à Paris. Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs en 2018, elle développe un travail artistique expérimental accordant poésie, performance, installation et vidéo. Univers nocturne, images satellites, matériaux précaires, micro-événements, créent des ensembles poétiques poétiques indomptés, ouvrant vers des rêveries intimes et collectives.

Elle présente notamment son travail au au Nouveau Printemps de Toulouse en 2024, au Centre d’Art Contemporain de Brétigny en 2023, à la Galerie Treize - Paris en 2022, à Folle Béton et au 6B - Saint Denis en 2021, et à la Biennale d’arts Contemporain de Mulhouse en 2019. Elle collabore avec de nombreu·x·ses artistes comme le temporary wizard group, la musicienne Talita Otović et le collectif Evénement 0, et Alice Brygo pour la direction artistique et réalisation des costumes du court métrage Soum, et pour la co-réalisation de l’installation vidéo Les Oracles en 2024.

louisehallou.com
@louisehallou

Au bord des plateaux de théâtre et de radio. 

Élodie Hervier écrit une thèse de doctorat au laboratoire Passages XX-XXI de l’Université Lyon 2. Ses recherches portent sur les représentations des studios d’enregistrement radio sur scène. Cette thèse est dirigée par Mireille Losco-Lena et Daniel Deshays. Les principaux thèmes sont la radioscénie, le dispositif technique et le son au théâtre. Ce projet de doctorat l’amène à enseigner les disciplines des Arts du Spectacle aux élèves de licence à Lyon 2. 

Ses expériences radio démarrent en 2017 avec la radio associative Radio Campus Paris. Elle y rejoint les ateliers d’écriture sonore et les émissions d’actualité et de culture. Elle produit plusieurs émissions et en 2023 le documentaire en 4 épisodes. 

Son travail de création se prolonge dans des actions de recherches et de médiation artistiques. Elle est chargée de recherche documentaires en compagnie de théâtre ou médiatrice pour des ateliers de théâtre ou de création radio.

elodie-hervier.com

Sido Lansari (né en 1988) est un artiste pluridisciplinaire. Il est né et a grandi à Casablanca, au Maroc. Il est lauréat du Post-diplôme de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon. En 2014, il s’installe à Tanger et rejoint la Cinémathèque de Tanger, dont il est le directeur de 2019 à 2022. Sa pratique artistique s’articule autour de questions liées à l’identité, au genre et aux sexualités en explorant les angles morts des archives. À travers des médiums comme le textile, la photographie et la vidéo, il interroge les récits collectifs pour construire une mémoire individuelle.

En 2018, il est résident à la Friche la Belle de Mai à Marseille, où il développe Les Derniers paradis, son premier court-métrage primé au Festival Chéries-Chéris. Son travail a été exposé à l’Institut du Monde Arabe à Paris, à la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo à Turin, au MAC Lyon, à la BF15 Lyon et au Medelhavsmuseet à Stockholm. Lauréat du Prix Utopi·e 2023 pour la création lgbtqia+ en France, il est depuis janvier 2024 artiste-chercheur à la Coopérative à l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole.

sidolansari.com
@siido

Née à Melun en 1985, elle vit et travaille à Paris. Graphiste de formation, elle a commencé en tant que directrice artistique. Parallèlement à cette profession, elle pratique le dessin, la peinture, l’édition et se consacre aujourd’hui principalement aux arts visuels.

Associant ces différentes pratiques, son travail est centré sur l’image narrative et les questions de transmissions. Elle produit des images-objets semblables à des trésors de famille, des archives ou des vestiges archéologiques dont il faut prendre soin et qui témoignent à demi-mot d’une époque, d’un lieu ou d’une population. Elles transmettent une histoire au contours flous qui n’en finit plus de se construire et de se déconstruire.

piamelissalaroche.fr
@piamelissalaroche

Gabrielle Le Bayon vit à Paris (France). Elle est diplômée du Royal College of Art (Londres). Les films et les installations de Gabrielle Le Bayon interrogent les mythes et la façon dont ils résonnent aujourd'hui. À travers un assemblage non hiérarchique d'images et de sons, qu'elle enregistre ou qu'elle collecte dans des archives, Le Bayon explore notre désir d’une communauté émancipée et poétique. Son travail envisage les zones de résistance dans notre environnement quotidien et les interactions qui en découlent.

Expositions et projections récentes :  Modern Art Museum (Buenos Aires), International Women’s Film Festival (Dortmund/Köln), MOCA (Hiroshima), SB34 (Bruxelles), 53 Beck Road (Londres), Apdv (Paris), Aesthetica Film Festival (York), W139 (Amsterdam). Bourses et résidences : FIDLab (Marseille), Feature Expanded - European Artist Film Program (UK/IT), International Kurzfilmtage Oberhausen's seminar (DE), Loop Discover Award (Barcelona), Civitella Ranieri Visual Art Fellowship (US/IT). Son travail est représenté par 6x6 Project, Londres. Elle est intervenue à la Cinémathèque Française, a enseigné à The American University (Paris) et a assisté la cinéaste irlandaise Vivienne Dick.  

gabriellelebayon.com
@gabrielle_le_bayon

Née à Séoul (Corée du Sud) en 1989, Sinae Lee vit et travaille à Paris. À travers vidéos, installations et performances, elle interroge les notions d’identité, d’appartenance, de déplacement et d’enracinement.

Il y a neuf ans, Sinae Lee quitte la Corée du Sud pour la France. Le tiraillement éprouvé « de n’être pas tout à fait ici mais plus tout à fait là-bas » est devenu son terrain de jeu. Les liens à l’autre sont décortiqués à travers diverses postures qu’elle adopte, autant en tant que réalisatrice que performeuse. Différents degrés d’intimité et d’éloignement sont observés avec humour par le prisme des moyens de communication.

Diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy en 2021, Sinae Lee a reçu le Prix Contemporain 2022 de la Revue Point Contemporain.
L’artiste a participé à la Biennale de la jeune création à la Graineterie à Houilles et au Festival SICINÉMA#3. En 2024, elle réalise son solo-show Sinae Lee in Paris à la galerie L'Ahah, et est sélectionnée en tant que lauréate du programme 2-12 à la Cité internationale des arts à Paris.

sinaelee.co.kr
@sin_ae_lee

Anouck Lemarquis est née en 1982 et vit et travaille entre Paris et Bordeaux. Diplômée d’architecture (ENSAG / McGill University / Montréal) et titulaire d’un Post Master Recherche en Philosophie et Architecture (ENSAPLV), elle développe un travail entre pratique artistique et recherche théorique autour du statut de l’image comme expérience critique des territoires géographiques et fictifs.

Elle fonde en 2015 le duo d’artistes Demi Tour de France en collaboration avec Marie Bouthier, projet multiforme sur la question de l’espace et du paysage, utilisant photographie, vidéo, ou encore installation, dans le but de créer des récits narratifs et fictionnels. Ce projet a pris au fil des années diverses formes (exposition, performance, émissions de radio, micro-édition) et a permis de mettre en place de nombreuses collaborations pluridisciplinaires. En parallèle de ce travail en duo, elle mène un travail de recherche sur les pratiques éditoriales et sur la question de l’archive comme forme de pensée.

@anouck_lemarquis

Anaïs Leroy vit et travaille à Paris et Aubervilliers. En tant qu’artiste, elle développe une pratique de performance à partir de la sculpture et tend à investir l’espace de la scène, flirtant avec les arts vivants. Elle crée des figures, souvent prises en pleine robinsonnade, qui trouvent dans les territoires sculptés par l’artiste, les moyens de leur propre survie. Anaïs Leroy travaille à penser des formats collectifs. Membre fondatrice d’Otoloto, anciennement Rotolux, elle est y est régulièrement autrice de projets collaboratifs en co-création avec les publics. Elle programme des évènements aux formes singulières et participatives et est une des cofondatrices du projet Ô Léonie.

@anais.le.roy

Il étudie les arts visuels à l’ENSA Paris-Cergy et à l’ENSBA de Paris, puis la philosophie (à l’EHESS), discipline qu’il enseigne dans le secondaire.

Depuis dix ans, il écrit et exécute de courts spectacles visuels et sonores, souvent accompagné de poupées, voire d’enregistrements. Ils ont été présentés dans plusieurs expositions et programmes, notamment : Mosaïque des Lexiques (Laboratoires d’Aubervilliers), Un Nouveau Festival (Centre Pompidou, Paris), Talk Show Festival (La Panacée, MoCo, Montpellier), le Festival Setu (Achères), etc.

En 2023, il crée un numéro spécial Un bruit digne d’intérêt, aux Laboratoires d’Aubervilliers. Il joue actuellement dans le spectacle Quelqu’un se sert de mes objets familiers, créé par Grand Magasin à La Ménagerie de Verre à l’occasion du Festival d’Automne 2024.

Depuis 2015, Valentin Lewandowski et Laura Porter collaborent dans la réalisation de vidéo-installations mêlant objets animés et bruitages. Nos vidéos ont été montrées dans différents lieux : Chevalier Roze, Glassbox, Frac Champagne-Ardenne, Instants Chavirés, etc. Enfin, un projet d’édition qui l’occupe depuis quatre ans, Rebuts de la langue française illustrés, devrait bientôt voir le jour.

lagadoscope.com
porter-lewandowski.com

audrey liebot est performer et auteure. Diplômée de Master of Arts à La Manufacture de Lausanne (2019), elle était résidente à Artagon-Pantin en 2022-24. Entre danse, installation, récit, son travail est traversé par le manque et l’expérience de la maladie comme praxis.

En 2022 elle crée on se connaît de la nuit en réponse à sa lecture de Ce que le sida m’a fait d’Élisabeth Lebovici. Elle est invitée au Palais de Tokyo pour Exposé·es et conçoit je te sens encore, un cycle de performances autour d’une broderie collective, surface de réparation érotique et addictive.

audrey travaille actuellement en duo avec Wesley Roque pour l’installation performative something et une recherche sur les ruines et des refuges potentiels entre paysages et corps, ballet de pierres. Elle commence en parallèle voglio il core (je veux le cœur), autour d’une pièce de lingerie féminine du XVIe siècle, et s’engage dans l’exploration d’une constellation littéraire : murmures-contacts, l’atlas des passages de ses lectures annotés d’un ♡

bijoubijou.x
@bijoubijou.x

Jeanne Mathas est historienne de l'art, spécialisée en art du XXe siècle et en art contemporain. Diplômée de l'École du Louvre, elle a enrichi sa formation par un échange à Columbia University à New York et a obtenu un MBA international en management culturel en 2023. Co-fondatrice de l'association Nous sommes au regret, elle est aujourd'hui administratrice et coordinatrice du Wonder, un collectif d'artistes basé à Bobigny.

Critique et commissaire indépendante, ses recherches portent sur le dépassement de l'essentialisme dans l'art écoféministe américain (1965-1990) et ses prolongements queers dans la création actuelle. Sensible à la création contemporaine corse, elle a développé des collaborations étroites avec les créateur·ices et structures insulaires.

En parallèle, elle enseigne l'art textile à l'UCO d'Angers dans des cours et séminaires intitulés À celleux qui tissent. Jeanne explore également les thèmes de la rémanence des images, des analogies, ainsi que des conditions de travail dans la création contemporaine.

jeannemathas.com
@jeanneraconte

Roxane Mbanga (née à Paris, en 1996) est une artiste multidisciplinaire guadeloupéenne, camerounaise et française. Diplômée de la Gerrit Rietveld Académie d’Amsterdam, elle est lauréate des prix Lichting et Rietveld Reviewed en 2021.

Reconnue pour sa conférence TEDx Wearing Your Nudity, elle expose internationalement, avec des expositions personnelles à la Fondation H à Paris et à la San Mei Gallery à Londres. Elle a également participé à des expositions collectives notamment au Musée Van Gogh à Amsterdam et au Musée national du Cameroun à Yaoundé.

Oscillant entre mode, cinéma, graphisme, photographie, écriture et performance, la pratique artistique de Roxane Mbanga est plurielle. Elle tisse des récits qui déconstruisent les stéréotypes sur les corps noirs en explorant la relation entre le corps intime et le corps perçu, vécu comme un réceptacle social pour les projections et les fantasmes des autres.

Elle collecte et archive les histoires de femmes aux identités multiples, qu'elle retranscrit ensuite dans ses films. De l'odeur à la couleur, ses installations multimédias immersives éveillent les sens et offrent un espace de réflexions sur l'identité et la corporalité.

roxanembanga.fr
@mbanga.mbanga.mbanga

Rafael Moreno (iel-elle) né·e en Colombie en 1993, vit et travaille actuellement en France. Iel s'intéresse à la notion de technologie et au développement des technologies d'automatisation et de communication.

Iel aborde ces notions dans le contexte géopolitique qui lie historiquement le Sud global, l’Europe et les États-Unis. Ceci avec un intérêt pour des structures de pouvoir telles que la colonisation, l’industrialisation et la mondialisation en tant que technologies du contrôle.

Au cœur de son approche se trouve le corps humain, qui tout au long de l’histoire a été à la fois le sujet et l’objet des idéologies de progrès, de racialisation et de sexualisation. Rafael propose à travers une pratique pluridisciplinaire de souligner les effets de ces structures sociales et politiques sur les corps individuels et collectifs.

Son travail a notamment été exposé au CAPC (Bordeaux), Palais de Tokyo (Paris), la Galerie Gaudel de Stampa (Paris), Treize (Paris), Établissement d'en face (Bruxelles), Les Urbaines (Lausanne), le 67ème Salon de Montrouge, CCA Berlin.

@nosenorita

Sarah Nasla & Margot Rouas développent une pratique curatoriale qu'elles envisagent comme un échange hybride avec les artistes, les publics et les lieux culturels. 

Soucieuses de l'importance de mener des réflexions situées, leur démarche procède toujours par des enquêtes de terrain. Leurs projets curatoriaux les amènent à travailler sur différents territoires, notamment avec la scène artistique méditerranéenne, entre la France et le Maroc, où elles déploient de nombreuses collaborations. 

La particularité de leur duo se situe dans la place prépondérante de la médiation dans leurs projets, qu’elles pensent dès la genèse de leurs propositions. C’est ainsi qu’elles créent en 2021 l’association « Studio Interface » qui a pour objet d’initier un cadre favorable à de nouvelles interactions artistiques. 

Dans un même élan, elles sont également membres actives de l’association Contemporaines engagée pour l’égalité des genres dans l’art et le soutien aux artistes femmes, non-binaires et/ou trans.

@srhnasla
@margrouas

Gladys Peltier, née en 1989, vit et travaille en région parisienne. Elle grandit près de la Porte de Vanves (75015) et réside à La Fourche (75017). Sa pratique s'articule autour d’une approche intime du portrait documentaire. 

Elle explore et poétise le réel avec sa caméra, en s’immergeant au quotidien proche d’humains inspirants, rencontrés au fil de ses expériences. Elle les admire tous·tes : Alex, sans-abri de Toronto ; Élise, comédienne passionnée qui rêve d’un premier rôle non racisé ; des musiciens marocains se battant pour percer hors des frontières ; un groupe de jeunes cristoliens vers la mer… 

Ses chroniques du réel questionnent les rapports entre une personne et son lieu de vie, l’émancipation à travers la création et nos modèles d’inspiration. Son engagement est de mettre en lumière l’humain, ses multiples combats, ses rêves et ses potentiels. Portée par cette urgence à valoriser de nouveaux récits, la vidéaste monte un atelier d’éducation à l’image en 2016, qu’elle déploie en Île-de-France et au Sénégal.

peltiergladys.com
@belhanicordy

Américaine née à la Nouvelle Orléans, son travail est marqué par un intérêt pour les modes de production de la valeur, la genèse des matériaux ainsi que le rôle du corps dans les économies du jetable et du « mangeable ». Les transformations des matériaux (graines, coupons, pièces de monnaie, etc.) y reviennent de manière récurrente.

Diplômée de l’ENSA de Paris-Cergy (2012), elle obtient un doctorat en arts plastiques dans le cadre du programme SACRe PSL à l’ENSBA Paris (2017). Ses travaux ont été exposés au CRAC Occitanie (Sète), à la Fundació Joan Miró (Barcelone), au FRAC Champagne-Ardenne (Reims), à Glassbox (Paris), White Crypt (Londres), In extenso (Clermont-Ferrand), Triangle Astérides (Marseille), Instants Chavirés (Montreuil). Elle exposera à Pauline Perplexe en novembre 2024. 

Depuis 2015, elle collabore avec Valentin Lewandowski dans la création d’installations vidéos. Ces travaux reflètent des intérêts communs qui sont à la base de leurs pratiques respectives de la sculpture-installation et de la performance, le rapport entre le corps et les matériaux, le mimétisme des objets, le langage.

lauraporter.net
porter-lewandowski.com
@lauraporter

« Mon travail pose la question des regards portés aux images, des relations nouées et intriquées entre elles et nos perceptions, de l’existence d’un sujet observateur constitué dans une trame historique. Ontologie et ontophanie des images y sont à l’œuvre : je m'intéresse à leurs manières d'être au monde et à leurs processus d’apparition. »

Diplômée de l’ENSBA Paris en 2016 (EESAB Rennes, 2013), l’artiste a co-fondé en 2017 l’artist-run space In.plano dans lequel elle travaille jusqu’en 2022, alternant productions personnelles et engagement collectif. Après une résidence à Mains d’Œuvres (Saint-Ouen) en 2023, elle rejoint Ô Léonie (Paris) en 2024.

Représentée par la Galerie Florence Loewy depuis 2017, elle a notamment exposé au Frac Grand-Large (Dunkerque), à la Villa du Parc (Annemasse), à la Collection Lambert en Avignon, au Domaine de Keravel, et à Paris à DOC! (Paris), Au Lieu, delpire & co, cinéma du Silencio des Prés, à la Cité internationale des arts. Entre 2023 et 2025, elle enseigne à l'EBANSN Nantes.

carolinereveillaud.cargo.site
@caroline_reveillaud

Artiste pluridisciplinaire, Clémence Rivalier imagine des dispositifs imprimés et numériques (affiches, éditions, installations). Elle travaille comme graphiste indépendante et collabore avec des artistes, institutions, associations ; et s’investit également dans des projets expérimentaux dans le cadre de résidences.

Elle accorde une grande importance au déplacement et à la manipulation des codes graphiques, mais aussi à l’utilisation sensible et fonctionnelle de la couleur. En parallèle, elle déplace son travail graphique vers la photographie, et développe une pratique de la performance lors de projets collaboratifs en intervenant sur la mise en scène, la scénographie, l’écriture et le jeu.

Née en 1993, Clémence Rivalier étudie le design graphique en 2017 au Paju Typography Institute à Séoul et sort diplômée de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 2019. Elle réalise entre autres la charte pour l’égalité entre les genres de l’ENSAD, ainsi que l’ensemble de l’identité visuelle de l’exposition The Mist curatée par Thomas Conchou. En 2022-24, elle est résidente à Artagon Pantin, et collabore avec le collectif Ostensible sur l’exposition En-dehors présentée au Crac Occitanie à Sète.

clemence-rivalier.fr
@clemence.rivalier

Marie Sommer (née en 1984 à Paris), est une artiste plasticienne qui utilise principalement le support photographique et vidéo.

Elle a étudié à Paris à l’École Nationale des Arts Décoratifs (diplômée en 2009) puis à poursuivi ses études à l’École de la Photographie d’Arles (diplômée en 2012). À la même période elle commence à publier des livres avec les Éditions Filigranes et l’auteur Jean-Yves Jouannais (Teufelsberg, 2010). Elle a participé à différentes résidences: Bilbao Arte (2014), Casa de Velázquez Madrid (2012), Matadero Madrid (2013), Kyoto Art Center (2013), Pact Zollverein Essen (2013) à la cité des Arts (2016) et au Centre Photographique d’Île de France (2016). Son travail à été exposé dans différentes institutions et lieux d’art au BAL et à la Fondation Calouste Gulbenkian à Paris, au Tri Postal à Lille, aux Rencontres Internationales d'Arles, et lors des festivals PhotoIreland,  PHotoEspaña et Kyotographies.

Les photographies et vidéos de Marie Sommer révèlent l’ambiguïté de certains sites et images traversés par le temps. Son travail puise dans l’histoire de lieux
situés en Allemagne, au Japon, ou encore en Espagne. Se libérant d'une œuvre purement documentaire, elle observe les systèmes de production des images photographiques, et se penche sur la manière dont les clichés sont conservés. Ainsi, si son travail consiste en d’importantes phases de prises de vues, notamment de paysages, elle étudie en parallèle des archives relatives aux lieux explorés. En découle un support de recherche, dont des images, extraites du contexte scientifique, peuvent être exposées. Une infinité d’images ont déjà été produites, pouvant servir de multiples viviers d’histoires.

mariesommer.com
@mariesommer

Fanny Testas (née en 1994, à Paris) est curatrice d’exposition indépendante et travailleuse de l’art depuis plus de dix ans. Elle a collaboré avec de nombreux·ses artistes et travaillé pour différents événements, lieux et médias culturels en France et à l’international. 

Depuis 2021, elle co-coordonne la webradio Station Station, située à La Station — Gare des mines (Paris). En tant que curatrice, elle s’intéresse aux pratiques collaboratives et à des paradigmes contemporains qui reflètent notre société à l’ère de l'anthropocène, ou du chthulucène de Donna Haraway. 

Elle a récemment curaté à l’Institut français Berlin le cycle « L’horizon des événements » - exploration des liens entre science-fiction et art contemporain - avec trois solos shows des artistes Fanny Taillandier, Vava Dudu et Lola Barrett. Fanny est engagée pour l'inclusion et la transmission des pratiques et des savoirs. Elle a longtemps été médiatrice culturelle et continue de faciliter des ateliers pour et avec divers publics, notamment des personnes en situation de handicap.

fannytestas.org
@fanny.testas

Rozenn Veauvy est née en 1993 alors que soufflait une bise glacée d’hiver. Artiste plasticienne, autrice et performeuse, elle est diplômée de l’Institut supérieur des arts de Toulouse (IsdaT) et de la Villa Arson en 2017. Elle travaille aujourd’hui à Paris.

Dans son travail, elle témoigne d’une volonté de faire vivre le langage et développe des recherches autour de la forme écrite en mettant l’accent sur l’oralité et la dimension plastique. Elle récolte depuis plusieurs années des matériaux sémantiques dans l’espace public, nouant ainsi un attachement à des situations, des lieux et des personnes auprès desquels elle partage des temps de paroles ancrés dans le réel.

Son travail a récemment été présenté à The Green Corridor (Bruxelles), à Art au Centre (Liège) ou encore à Non Étoile (Montreuil) où elle performe « Le Solitaire et le Millionnaire », de sa série Passions Tristes, réalisée en immersion dans des bars-tabacs. Rozenn Veauvy travaille au sein de ChôSe, collectif d’auteurices venu.es de différents horizons et valorisant une écriture hors du livre.

rozennveauvy.com
@rozennveauvy